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MMXVII
Don't say goodbye, but auf Wiedersehen.
Mudogno
set the tables to music
beauvoir pg 58
Je m'habituai à considérer que ma vie intellectuale - incarné par mon père - et ma vie spirituelle - dirigé per ma mère - étaient deux domaines redicalement héterogènes, entre lesquels ne pourait se produire aucune interférence. La sainteté était d'un autre order que l'intelligence; et es choses humaines - culture, politique, affaires, usages et coutumes - ne relevaient pas de la religion. Ainsi, reléguai-je Dieu hors du monde, ce que devait influencer profondément la suite do mon évolution.
beauvoir pg 30
Je contemplais l'image d'une vache, et les deux lettres, c; h, qui se pronconçait ch. J'ai compris soudain qu'elles ne possédaient pas un nom à la manière des objets, mais qu'elles représentaient un son: j'ai compris ce que c'est qu'un signe. J'eus vite fait d'apprendre à lire. Cependant ma pensée s'arreta en chemin. Je voyais dans l'image graphique l'exacte doublure du son qui lui correspondait: ils émanaient ensemble de la chose qu'ils exprimaient si bien qui luer relation ne comportait aucun arbitraire. L'intelligence du signe n'entraîna pas celle de la convention.
beauvoir pg 26
Puisque j'echouais à penser sans le secours du langage, je supposais que celui-ci couvrait exactement la réalité, j'y étais initiée par les adultes que je prenais pour les dépositaires de l'absolu: en désignant une chose, ils en exprimaient le jus d'un fruit. Entre le mot et son objet je ne concevais donc nulle distance où l'erreur pût se glisser; ainsi s'explique que je me sois soumise au Verbe sans critique; sans examen, et lors même que les circonstances m'invitaient à en douter.
Reich Ranicki
Eine Literatur, die die Fragen ihrer Zeit ignorieren möchte, spricht sich selbst ihr Urteil.
le Mal et le Bien beauvoir
Les empereurs qui avaient persécuté les chrétiens, les tricoteuses et les sans-culottes m'apparaissaient comme les plus odieuses incarnations du Mal. Le Bien, c'était l'Église et la France.
la Malleande beauvoir
Je dévisageai avec une soigneuse horreur celle qu'on appela désormais: "l'Allemand". En fin le Mal s'était incarné.
le Bien et le Mal beauvoir
Les deux catégories majeures selon lesquelles s'ordonnait mon univers, c'était le Bien et le Mal. J'habitais la region du Bien, où régnaient le bonheur et la vertu. Vivant dans l'intimité du Bien, je sus tout de suite qu'il comportait des nuances et des degrés. Une épée de feu séperait le Bien du Mal.
Je découvris avec dépit combien la gloire est éphémère.
Ce qui me révoltait c'est qu'une phrase négligement larcée: "il faut...il ne faut pas", ruinât en un instant mes enterprises et mes joies. L'arbitraire des ordres et des interdites auxquels je me heurtais en dénonçait l'inconsistance; hier, j'ai pelé une pêche: pourquoi pas cette prune? Pourquoi quitter mes jeux juste à cette minute? Partout je recontrais des contraintes, nulle part le nécessité.
l'écume des jours pg 144
- Quand une femme est malade, elle n'est plus bonne à rien.
- Je l'aime.
- Sans doute, sans ça vous ne voudriez pas travailler.
Hayden Chisholm
In deinen Augen könnte ich starren bis der Tod sich nährt an.
l'écume des jours pg 95
- Vous avez une jolie femme, dit le professeur à Colin dans l'antichambre.
- Oui, dit Colin.
Il se mit a pleurer tout à coup, car il savait que Chloé avait mal.
- Allons, dit le prof, vous me mettez dans une situation embarrassante...il va falloir que je vous console...tenez...
Il fouillait dans une poche intérieure de sa veste et en retira un petit carnet relié de cuir rouge.
- Regardez, c'est la mienne.
- La vôtre?
- Ma femme.
Et Colin ouvrit le carnet, machinalement, et éclata de rire.
- Ça y est? Ça ne rate jamais. Ils se rigolent tous. Mais, enfin...qu'est-ce qu'elle a donc de si marrant?
l'écume des jours, Vian pg 69
- Pour faire un oeuf, il faut une poule, mais, une fois qu'on a la poule, on peut avoir des tas d'ouefs. Il vaut donc mieux commencer par le poule.
- Il faudrait savoir qui empêche de faire des machines. C'est le temps qui doit manquer. Les gens perdent leur temps à vivre, alors, il ne leur en reste plus pour travailler.
- Ce n'est pas plutôt le contraire?
- Non, s'ils avaient le temps de construire les machines, après ils n'auraient plus besoin de rien faire. Ce que je veux dire, c'est qu'ils travaillent pour vivre au lieu de travailler à construire des machines qui les feraient vivre sans travailler.
- C'est compliqué.
- Non, c'est très simple.
zazie dans le métro pg 90
Debout; Gabirel médita puis prononça ces mots: L'être ou le néant, voilà le problème. Monter, descendre, aller, venir, tant fait l'homme qu'à la fin il disparait. Un taxi l'emmène, un mètro l'importe, la tour n'y prend garde, ni le Panthéon. Paris n'est qu'un songe, Gabriel n'est qu'un rêve, Zazie le songe d'un rêve et toute cette histoire le songe d'un songe, le rêve d'un rêve, à peine plus qu'un délire tapé à la machine par un romancier idiot. Là-bas, plus loin - un peu plus loin - que la place de la Republique, les tombes s'entassent de Parisiens qui furent, qui montèrent et descendirent des escaliers, allèrent et vinrent dans les rues et qui tant firent qu'à la fin ils disparurent. Un forceps les amena, un corbillard les remporte et la tour se rouille et le Panthéon se fendille plus vite que les os des morts trops présents ne se dissoluent dans l'humus de la ville tout imprégné de soucis. Mais moi je suis vivant et là s'arrête mon savoir car du taximane enfui dans son balnut locataire ou de ma nièce suspendue à trois cents mètres dans l'atmosphère ou de mon épouse la douce Marceline demeurée au foyer, je ne sais que ceci, alexandrinairement: les voilà presque morts puisqu'ils sont des absents. Mais que vois-je par-dessus les citrons empoilés des bonnes gens qui m'entourent?
Des voyageurs faisaient le cercle autour de lui l'ayant pris pour un guide complémentaire. ils tournerent la tête dans le direction de son regard.
- Et que voyez vous?
- Oui, approva un autre, qu'y a-t-il à voir?
- En effet, ajoute un 3eme, que devons nous voir?
- Kouavouar? demanda un 4eme, kouavouar? Kouavouar? Kouavouar?
- Kouavouar? répndit Gabriel.
zazie dans le métro pg 10
Tout faraud, il cria:
- Tu pues, eh gorille.
Gabriel soupira. Encore faire appel à la violence. Ça la dégoutait cette contrainte. Depuis l'hominisation premiere, ça n'avait jamais arrêté. Mais en fin faillait ce qu'il fallait. C'était pas de sa faute à lui, Gabriel, se c'était toujours les faibles qui emmerdaient le monde. Il allait tout de même laisser une chance au moucheron.
- Répèter un peu voir, qu'il dit Gabriel.
Un peu étonné que le costaud répliquât, le ptit type prit le temps de fignoler la réponse que voici:
-Répéter un peu quoi?
Pas mécontent de sa formule, le ptit type. Seulement, l'armoire à glace insistait: elle se pencha pour proférer cette pentasyllabe monophasée:
- Skeutadittaleur...
zazie dans le métro pg 9
Doukipodonktan, se demanda Gabriel excédé. Pas possible, ils se nettoient jamais.
zazie dans le métro pg 189
Alors tu t'es bien amusée?
Comme ça.
T'as vu le métro?
Non.
Alors, qu'est-ce que t'as fait?
J'ai vielli.
zazie dans le metro, queneau pg 147
Nous ne comprenons pas le hoc de ce nunc, ni le quid de ce quod.
Der Vorleser, pg 176
Als ich selbst zu schreiben begann, las ich ihr auch das vor. Ich wartete, bis ich mein handschriftliches MS diktiert, das maschinenschriftliche überarbeitet und das Gefühl hatte, jetzt sei es fertig. Beim Vorlesung merkte ich, ob das Gefühl stimmte. Wenn nicht, konnte ich alles noch mal überarbeiten und eine neue Aufnahme über die Alte spielen. Aber ich machte das nicht gerne. Ich wollte mit dem Vorlesen abschließe. Hanna wurde die Instanz, für die ich noch mal all meine Kräfte, alle meine Kreativität, alle meine kritische Phantasie bündelten. Danach konnte ich das MS an den Verlag schicken.
beetroot extract
i feel like i am getting a little behind.
all works presented herein are 'threewords' with the exception of reposted videos duly titled.